Bonjour je me présente je m’appelle Rosa Siemmer, je suis née en France. J’ais été abandonnée juste après ma naissance. Ma mère m’a abandonnée car elle ne voulait pas de fille. Je me suis trouvé une famille d’accueille avec que des garçons. J’étais maltraitée.
Cette nuit là, j’ai beaucoup pleuré dans cette paillasse qui me servait de lit, à regretter, mais regretter quoi ? Regretter ce que je ne n’avais jamais reçu : l’amour d’une mère, le regard d’une mère qui dit plus que ce que personne ne peut dire, jamais. Mais au travers mes larmes, je sentais ce regard sur moi et je me mettait à pleurer encore plus fort. Je me suis endormie enfin, usée et lavée par les larmes. J’ai rêvé, d’inconnus pleins de gentillesse, de musique merveilleuse comme celle que les anges doivent jouer chaque jour dans le ciel. C’était comme une grande consolation, alors au matin debout avant tout le monde, j’ai décidé d’explorer la demeure : le hall immense et blanc, le volée de marches, les tentures argentées, les statues de marbre au regard froid. Bizarre, toutes ces statues... Dans chaque recoin, un être de pierre semblais le regarder, vouloir lui parler, la prévenir. Elle n’avait pas peur, elle s’est approchée des être de pierre et elle s’est aperçue que c’était des enfants, des petites filles avec des couettes, des jeunes garçons en short, deux frère semblaient arrêtes dans leur course, comme changés en statue au beau milieu de leur jeu.
A y bien y regarder ces enfants n’avaient pas des têtes très juvéniles mais ressemblaient plutôt à des personnes âgées qui n’auraient jamais passé le mètre vingt. D’étranges dents pointues dépassées de part et d’autre de leur visages ridés. Mais où étais-je tombé ? Où ma course m’avait elle menait ? Et surtout comment allais-je pouvoir quitter cet endroit étrange ?
Autour de moi tout était différent. De hauts immeubles, collés les uns aux autres m’entouraient. Tout était si dense qu’on aurait pu s’attendre à trouver une foule énergique dans les rues mais un silence profond y régnait. Cette ville était vide ou semblait vide. Je tournait au premier carrefour sur ma droite et découvris une large avenue, les voitures étaient arrêtées au travers de la chaussée et il semblait que leurs occupants les avaient quittées pris d’une impulsions soudaine. Cependant levant les yeux vers les premiers étages je pouvais voir d’imperceptibles mouvements derrières les fenêtres. Peut-être pourrais-je trouver quelqu’un pour m’expliquer où j’étais et m’indiquer la sortie.
